La Genèse
Durant les années 1910, une équipe de gamins organise des matches dans la cour du Collège Latin puis sur le terrain du Mail, à Neuchâtel. L’histoire retiendra la date du 7 septembre 1912. Afin de pouvoir rencontrer d’autres adversaires ils décident, sous l’impulsion de Max Abegglen dit « Xam », de se structurer. C’est le mardi 17 mai 1916 qu’eut lieu la première assemblée générale, le FC Xamax était né. Xamax étant la contraction du surnom et du prénom de Max Abegglen, qui était non seulement le plus petit, mais également le plus talentueux de l’équipe.
Un mois plus tard, le 16 juin 1916, le FC Xamax jouait et gagnait son tout premier match par 11 à 1 sur le terrain du FC Columbia, à Colombier. Ironie de l’histoire, 9 jours plus tard un autre club neuchâtelois, le FC Cantonal, devient pour la première et unique fois champion de suisse en s’imposant à La Chaux-de-Fonds contre Old Boys Bâle par 5 buts à 1.
Dans les années 1920 le club aura enfin son propre terrain, à Marin, mais Xam Abegglen vient de partir pour le Lausanne-Sports et surtout l’équipe nationale. La situation matérielle est précaire et le manque de terrain récurrent, et malgré une fusion avec le FC Recordham de Colombier afin de pouvoir bénéficier du terrain des Allées, le club est contraint d’arrêter la compétition. L’équipe repart en 1927 et aligne les succès, pour se retrouver en 2e ligue dès 1934. Malheureusement c’est à nouveau un manque de terrain qui obligera le club à cesser son activité en 1943.
L’après-guerre, « Galette » et la fusion
En 1953 Roger Facchinetti, surnommé « Galette », reprend le club avec de sérieuses ambitions. Et quel succès ! Après avoir du recommencer en 4e ligue en 1953-54, le FC Xamax est promu immédiatement en 3e ligue, et rempile l’exploit pour se hisser en 2e ligue lors de la saison 1954-55, marquant 139 buts pour seulement 9 encaissés.
A la fin de la saison 1959-1960, le FC Xamax est promu en 1ère ligue, puis 6 ans plus tard, le 26 juin 1966, accède enfin à la ligue nationale B, après avoir battu Zoug par 5 à 0 sur le terrain de Serrières.Mais les problèmes subsistent, notamment celui du terrain. Le FC Cantonal, devenu Neuchâtel-Sports, qui milite alors en 1ère ligue, a aussi son lot de soucis, notamment financiers.
Le 16 juin 1970, après de longues discussions et palabres, les deux clubs décident de suivre la voix la plus rationnelle et ratifient la fusion des deux entités : Neuchâtel Xamax est né !
Gabriel Monachon, qui avait été choisi comme médiateur neutre lors des négociations, est nommé Président central. Gilbert Facchinetti est alors directeur sportif.
La ligue nationale A et un parfum d’Europe…
Au cours des années 70 la progression continue, et au terme de la saison 1972-73 le club accède à la Ligue Nationale A. Xamax termine sa première saison dans l’élite à la 7e place et atteint la finale de la coupe, perdue contre le FC Sion.
La décennie s’égrenne et l’équipe oscille entre le milieu et le bas du classement. On notera quelques noms dans les compositions d’équipe, notamment Gilbert Gress, entraineur-joueur durant deux saisons de 1975 à 1977, mais également en 1978-79 rien moins que Michel Decastel, Hans-Peter Zaugg, Christian Gross et Christian Constantin sous la houlette de… Erich Vogel.1979 est aussi l’année de la passation de pouvoir entre Gabriel Monachon et Gilbert Facchinetti, ce dernier devenant à son tour Président central.
Les années 80 débutent sur les chapeaux de roue, et l’équipe prend la 3e place lors du championnat 1980-81, et se qualifie pour le coupe UEFA. Gilbert Facchinetti rappelle Gilbert Gress au poste d’entraineur, et ce Neuchâtel Xamax que personne n’attendait élimine Sparta Prague, Malmö et le Sporting Lisbonne avant de s’incliner en quarts de finale contre le FC Hambourg, finaliste de cette même coupe.
Neuchâtel Xamax approche de plus en plus du sommet, effectue une saison 1984-85 pleine d’espoir mais inachevée avec la 3e place, une nouvelle défaite en finale de la coupe contre le FC Aarau, et une élimination au premier tour de la coupe UEFA contre l’Olympiakos Pirée.
En cette saison 1985-86, Ueli Stielike arrive en provenance directe du Real Madrid, et vient renforcer l’impressionnant contingent déjà fort de Engel, Hermann, Don Givens, Perret, Mottiez, Ryf, Lüthi, et on en oublie de moins mauvais… L’équipe se distingue à nouveau par un parcours exemplaire qui les voit atteindre une deuxième fois les quarts de finale de la coupe UEFA pour y rencontrer le.. Real Madrid. Elimination malgré le match retour épique où les xamaxiens s’imposeront par 2-0 à la maladière devant 25’500 spectateurs. Rappelons que Neuchâtel n’est qu’une petite ville de 30’000 habitants…
Quant au titre, il échappera à nouveau aux rouge et noir pour 2 petits points…
Consécration et euphorie
La saison qui suit couronne enfin le travail des « deux Gilberts », Gress et Facchinetti, Neuchâtel Xamax devient Champion de Suisse 1986-87 au terme d’une saison triomphale (5 points d’avance sur leurs poursuivants), plus de 20’000 spectateurs assisteront à la victoire finale contre Aarau, le titre étant déjà acquis depuis le 1-1 à Lausanne lors la ronde précédente. Le parcours européen ne suit malheureusement pas. Cela ne mine pas pour autant le moral de l’équipe qui remporte immédiatement son deuxième sacre national (1987-88), dans une lutte serrée qui a maintenu le suspense jusqu’à la dernière ronde et une superbe victoire à la Maladière. Le parcours européen de la saison qui s’ensuivit fut court mais reste encore dans toutes les mémoires, après s’être imposé contre le Bayern Munich par 2-1 à domicile, Neuchâtel Xamax ne fut qu’à.. 2 minutes de l’exploit de sortir un 0-0 à L’Olympiastadion.
Suivirent 2 saisons en demi-teinte, le départ de Gilbert Gress et l’arrivée de Roy Hodgson, des résultats très corrects en championnat, une troisième finale de coupe perdue face à Grasshoppers, un mémorable scandale en coupe des clubs champions contre Galatasaray, et surtout, le bohneur devient habitude, une nouvelle épopée européenne ou le Celtic de Glasgow fut étrillé 5-1 à la Maladière dont quatre buts du « Papin africain » Hossam Hassan. Le huitième de finale qui s’ensuivit fut une retrouvaille avec le Real de Madrid. La victoire par 1 à 0 à Neuchâtel ne suffira pas, le 0-0 à la mi-temps à Santiago Bernabéu se transformera en un sec 4-0.Roy Hodgson étant appelé à entrainer l’équipe nationale suisse à plein temps (il entraina les deux équipes durant quelques mois), on procéda en 1992 à un échange à l’amiable d’entraineurs et Ueli Stielike prit le chemin inverse. Les deux saisons qui s’ensuivirent sous la houlette de l’Allemand furent très modestes. Stéphane Henchoz, futur pilier défensif de notamment Hambourg et Liverpool, effectue ses tout débuts au sein du club.
En 1994 Gilbert Gress effectue son grand retour à la tête de l’équipe neuchâteloise, Xamax gagne à nouveau, retrouve l’europe, rate le titre de peu en 1996-97, et signe à nouveau un parcours européen digne de son passé, élimine notamment l’Etoile Rouge Belgrade et le Dynamo Kiev, puis en 1997 doit concèder sa première défaite européenne à domicile par 0-2 contre l’Inter de Milan de Ronaldo, ceci après 28 rondes de coupe d’Europe… Cette même saison 1997-98 sera également pénible en championnat, et Gilbert Gress quitte son poste.
La longue marche et … un nouveau stade
Alain Geiger, ancien héros du club, reprend les rennes en 1998 et, contraint par des finances de plus en plus maigres, s’attelle à un long travail de formation de jeunes joueurs, avec succès durant deux saisons, puis le club est condamné deux saisons d’affilée à passer la moitié de l’année à disputer le tour contre la relégation – sans finalement trembler. Mais les incertitudes quant à l’avenir sportif et surtout financier du club sont de plus en plus présentes dans les médias et les esprits, dans celui des joueurs également. Des rumeurs de reprise du club par des investisseurs étrangers vont et viennent, et maintenir le cap de ce Neuchâtel Xamax là ressemble de plus en plus à un sacerdoce.
En juillet 2002 Alain Geiger est remplacé par Claude Ryf, lui aussi un joueur de la grande époque. Ce dernier, poursuivant la politique formatrice de son prédécesseur obtint les résultats positifs que plus personne n’attendait, Neuchâtel Xamax termine 3e, à … 21 et 22 points des intouchables Grasshoppers et Bâle. Cette fin de saison 2002-03 se produit également la 4e défaite de Xamax en finale de coupe, la plus douloureuse, par 6-0 contre le FC Bâle dans son Stade Saint-Jacques.La saison 2003-2004 fut un chemin de croix et le terreau de nombreux changements et heurts. Une sortie honorable en coupe UEFA face à l’AJ Auxerre précéda une série de mauvais résultats, de caisses résolument vides, de nouvelles rumeurs quant à un repreneur du club largement relayées par les médias, sans parler du stade qui ne répond bientôt plus aux normes ni UEFA ni même de l’Association Suisse de Football. Première nouvelle, la ville de Neuchâtel (à qui appartient le stade de la Maladière) parvient à un accord avec une entreprise générale afin d’obtenir la construction d’un nouveau stade de la Maladière, ceci sans bourse délier ou presque.
Dès juillet 2004, Neuchâtel Xamax s’est exilé au stade de la Charrière à la Chaux-de-Fonds, alors que le nouveau stade de la Maladière sera praticable dès le printemps 2007.
Cette bonne nouvelle ne réglant ni les finances ni la situation sportive, l’investisseur français Alain Pedretti, malgré les réticences d’une partie du conseil d’administration et de nombreux locaux, parvient à faire accepter une prise de participation dans le capital de la société anonyme du club, affichant des ambitions sportives certaines pour Neuchâtel Xamax. Cette décision, torturée entre une certaine méfiance vis-à-vis du personnage et la volonté de croire en la bonhomie et les ambitions de l’homme, sera finalement d’abord choisie parce que pressentie comme dernier recours financier. Pedretti, alors que les résultats de l’équipe continuent de péricliter, écarte Ryf et place René Lobello et Christophe Moulin à la tête de l’équipe. La mayonnaise prend et un redressement sportif inespéré permet à Neuchâtel Xamax de sauver sa place dans l’élite dans un match de barrage, gagné 2-0, 1-2 contre le FC Vaduz.
De nouvelles dissensions scindent le conseil d’administration du club et nombre d’actionnaires en deux clans, l’un ‘Facchinetti’ et l’autre ‘Pedretti’, et plus encore à ne pas savoir qui croire. Fin 2004, malgré une assemblée générale extraordinaire de réconciliation, la tension est à son comble et Gianni Della Casa s’en va à Sion. Sylvio Bernasconi et Michel Favre, entrepreneurs locaux, annoncent qu’un groupe d’investisseurs et eux-mêmes sont prêts à reprendre les rennes du club. Après moultes tractations il devient clair qu’il s’agit là du meilleur choix dans l’intérêt du club. Le 27 juin 2005, une nouvelle équipe au Conseil d’administration est nommée autour de Sylvio Bernasconi, intronisé Président. Choix de raison que d’aucun rêvent déjà voir se transformer en choix de cœur.
Début 2005 René Lobello jettera l’éponge malgré un classement d’alors plus qu’honorable, et Alain Geiger est appelé à la rescousse. L’équipe termine la saison sur un correct 6e rang, et se qualifie pour la coupe Intertoto.
Après une dizaine de matches dans le championnat 2005-06, Miroslav Blazevic, qui hissa notamment la Croatie en 3e place de la Coupe du Monde 1998, a remplacé Alain Geiger à la tête de l’équipe.
Face à la volonté affichée du nouveau président Bernasconi d’appliquer une certaine rigueur aux finances, tout en ayant de réelles ambitions sportives accompagnant la nouvelle Maladière, Neuchâtel Xamax peut enfin envisager l’avenir sereinement, tout en conservant en tête l’objectif immédiat jusqu’à 2007 : le maintien dans l’élite du football suisse.
Hélas, la si chère 8e place fut manquée d’un seul petit point, et Xamax, 9e dut affronter un ambitieux FC Sion en match de barrage. Si le match aller, sous haute tension, fut un 0-0 à l’extérieur acquis de haute lutte, le match retour fut un cruel 0-3. Une première boucle de 33 années de présence discontinue en 1ère division s’est ainsi achevée dans la douleur… quelques jours de flottement s’égrainent sur un Neuchâtel K.O., mais déjà le baume de la perspective d’un avenir bien plus souriant fait son effet.
Fin mai 2006, il est d’ores et déjà connu que le contrat de M. Blazevic ne sera pas reconduit, et rapidement Gérard Castella est intronisé entraineur. Petit à petit, la silhouette du Neuchâtel Xamax 2006-07 prend forme, seule une moitié de l’équipe de la saison précédente est conservée, auxquels de sérieux renforts sont venus s’ajouter afin de viser l’objectif de cette saison : la remontée immédiate.
Le FC Serrières et la fusion
L’historique du club débute en 1950. Quelques « vieux » parmis lesquels Jean-Pierre Fuchs, Robert Borel et Jean-Paul Vaucher, jouaient au ballon sur le vieux terrain à côté de la Brunette. Ceux-ci, appelés les « Maris du Clos-de-Serrières » sont vite entourés par une bande de jeunes. En 1951, tous ses copains décident de créer un club et demandent une admission provisoire auprès de l’ASF pour participer à différents tournois.
Ces membres fondateurs ont pour noms :
Charles Girard, président (dit Loulou), Claude Bel (bellus), Roger Girard (kilo), Raymond Moulin (Milet), René Girard (Numa) Robert Schafeitel (Lolette), Marcel Mottier (Pique-l’oeil), Marcel Gélin (La Pompe), Maurice Gutknecht (Fine-nuque), Fred Gutknecht (Titi), Max Haller, Jean Wulschleger (soigneur)
Le Club fait officiellement son entrée dans le championnat cantonal de IV ème ligue la saison 1952-1953 sous la férule de Jean-Pierre Dériaz, entraîneur pendant deux ans, et est sacré champion cantonal et promu en III ème ligue sans avoir connu la défaite. Cette rapide ascension attire aussitôt de nouvelles recrues, ce qui permet au comité d’inscrire deux équipes pour la nouvelle saison.
Pendant deux ans, le club va se maintenir en III ème ligue, Carcani succède à Dériaz comme entraîneur. J.P Fuchs et Auguste Gruber à Charly Girard comme président.
La saison 1955-1956 est marquée par l’ascension en II ème ligue sous la direction de Jacky Meyrat. Edmond Lambert assume la présidence du Club que A. Gruber a dû abandonner pour des raisons de santé. Cette promotion nous oblige de former une section juniors. Un problème financier se pose également, car à cette époque, les équipes neuchâteloisest et jurasiennes ne formaient qu’un seul groupe.
L’année 1957 voit les Chapuisod, Colomb, Schlichtig, Baudoin, Roger Girard, Scotton, Aegerter, Bulfone, Hurny, Meyrat, Pélichet, Bésomi, Walzer, Regazoni, Rebetez, Guder, Duvanel tenir la dragée haute à Xamax 1 : match nul à la Maladière et victoire des « Verts » par 2 – 0 à Serrières. Malheureusement, en 1958, le club doit redescendre en III ème ligue .
Pendant 15 années, les « verts » vont essayer en vain de retrouver leur place en II ème ligue. Chaque année, ils terminent dans la première moitié du classement, mais jamais ils ne parviennent à se hisser à la première place. C’est avec un grand dévouement que se succèdent durant cette période, à la tête du comité et de la 1ère équipe les présidents : Pianaro, Moesch (7 ans), Savoy, Baudoin, et les entraîneurs : Bianchi, Rebetez, Gafner et Bécherraz.
C’est au cours de la saison 1972-73 que le FC Serrières va enfin revivre l’ascension en II ème ligue. Après avoir décroché le 1er rang de leur groupe, ils éliminent en finales le FC Le Locle II en obtenant le match nul 1 – 1 au Locle avant de s’imposer 4 – 3 au terme d’un match mémorable sur les bords du Lac. Les joueurs qui ont participé à cette ascension sour la conduite de Claude Bécherraz sont : Schmalz, M. Desjardin, Nicaty, Balestracci, Schwab, Baudoin, R. Desjardin, Imhof, Salas, De Pietro, Piccolo, Fivaz, Humpal et Scacchi.
Ayant atteint le but qu’il s’est fixé, le président Jeannot Baudoin remet son poste à Pierrot Walter. L’année suivante l’équipe se maintient difficilement dans sa catégorie. Théo Tribolet prend la place de Claude Bécherraz qui se retire après neuf années d’activité. Cette fois, le club ne peut éviter la relégation, malgré le rappel pour les dernières confrontations de l’ancien coach.
Le FC Serrières ne désarma pas et était bien décidé, à l’occasion de son 25 ème anniversaire, de remonter en ligue supérieure. Un nouveau comité, entièrement formé de joueurs, sous la présidence de M. Favre engage un nouvel entraîneur en la personne de F. Rickens. Du premier au dernier match de la saison 1975 – 76, les « verts » vont dominer leurs adversaires. Ils ne concéderont qu’une seule défaite pendant toute la durée du championnat. Ils termineront 1er de leur groupe avec 6 point d’avance sur Floria et seront ainsi promu une nouvelle fois en 2ème ligue. Seul ombre au tableau, le titre de champion cantonal leur échappe face à Deportivo.
Le premier tour de la saison 1976 – 77 nous a réservé bien des surprises. Le Chaux-de-Fonnier Claude Zürcher, ex joueur de ligue nationale, prend le poste d’entraîneur-joueur en lieu et place de F. Rickens. Pour augmenter notre contingent et nous renforcer, le comité procède à quelques transferts. Au fils des rencontres notre équipe prend de l’assurance et se retrouve aux avant-postes du classement. Le FC Serrières est sacré champion d’automne sans avoir connu le moindre faux-pas. Tous ces joueurs à féliciter sont : Schmalz, Imhof, Stoppa, Balestracci, Monnier, Otz, Zürcher, Dubied, R. Desjardin, De Pietro, Bruppacher, Piccolo, Barel, Fivaz, Colin. Deux joueurs nous quittent malheureusement au terme de ce premier tour, à savoir B. Schmalz (voyage en Honduras) et de W. Bruppacher (raisons professionnelles). Notre comité a fait appel à Philippe Favre pour défendre les buts lors du second tour.
La saison 1985-86 a causé bien des soucis au fougueux Président Rémy Vermot. Durant la trève hivernale, Pascal Bassi a remplacé Pepi Humpal à la tête de la 1ère équipe, alors en dernière position dans le championnat de 2ème ligue. Grâce a un bon 2ème tour l’équipe s’est maintenue dans cette catégorie. A partir de ce moment là, Serrières n’a cessé de progresser. En 1987, Le FC Serrières remporte la coupe Neuchâteloise.
Une année plus tard, arrivée de Robert De Paoli comme assistant de Pascal Bassi et 2ème rang en 2ème ligue. En 1989, Bernard Von Allmen succède à Rémy Vermot à la Présidence. L’année suivante, Jean-Marc Rohrer, François Goetz, Yves Forney, Nicolas et Alain Christinet renforcent la 1ère équipe qui accède alors à la 1ère ligue en juin 1991.
2 ans plus tard, le F.C Serrières est pour la 1ère fois champion de 1ère ligue et dispute les finales de promotion en LNB. Quelques mois auparavant Bernard Von Allmen avait quitté la Présidence et le duo Mario Stoppa et Olivier Loew assuraient l’intérim.
En 1995 Jean- Marc Rohrer, à la demande de Pascal Bassi devient Président joueur, cas unique à ce niveau. Depuis lors la 1ère équipe a remporté le titre de champion de groupe en 1ère ligue en 1997, 1998 et 2001 avec un match de finale au stade St.Jaques à Bâle devant 8900 spectateurs. Durant la même période la 2ème équipe s’est hissée de la 4ème ligue à la 2ème ligue. La cantine, les vestiaires, les gradins et l’éclairage ont été rénové. Le nombre de membres a considérablement augmenté, le budget a quintuplé et le club s’est bien structuré. Mais » L’état d’esprit » est resté le même et l’objectif aussi. Du plaisir et encore du plaisir pour tous.
En 2006 grand changement pour le FC Serrières. Son stade « mythique » est démoli pour pouvoir procéder à l’extension des activités de Philip Morris. Le club est contraint de changer de terrain puisque la première garniture évoluera à Colombier pendant plus d’une année puis profitera de la nouvelle Maladière. Ces changements de terrain ne vont pas faciliter la tâche de la troupe à Bassi. Pendant ce temps la seconde garniture de Serrières ainsi que les juniors se déplaceront au stade de Pierre-à-bot.
Lors de la saison 2006/2007, la première équipe évite la relégation lors de la dernière journée de championnat. Le mentor des verts, Pascal Bassi, décide de quitter le FC Serrières, après plus de 20 ans de bon et loyaux service.
La saison 2007/2008 sera celle des nouveautés ! En effet, un nouveau stade et surtout, un duo d’entraîneurs connus pour leurs exploits sous les couleurs Xamaxiennes. Philippe Perret et Robert Luethi sont engagés afin de redonner un nouveau souffle à notre première équipe. Si le premier tour a pu être qualifié de satisfaisant, un catastrophique deuxième tour s’est soldé par une relégation en deuxième ligue interrégionale. Une première en 17 ans !
La saison 2010 / 2011 sera celle du retour en première ligue avec comme entraineur Charles Wittl.
En 2013, le FC Serrières fusionne avec Neuchâtel Xamax 1912 et devient Neuchâtel Xamax FCS
De la 2e ligue interrégionale à la Super League en 6 ans
Début , Sylvio Bernasconi, alors président du club, vend ses actions à Bulat Chagaev, citoyen russe d’origine tchétchène, qui devient ainsi le nouveau propriétaire. L’ancien footballeur russe Andreï Rudakov est nommé président du club le lors de l’assemblée générale extraordinaire du club.
Inculpé de gestion déloyale, Bulat Chagaev a été placé en détention provisoire le . Il avait déjà été inculpé pour faux dans les titres un mois auparavant. Le vice-président de Xamax, Islam Satujev, a également été inculpé pour gestion déloyale et emprisonné à Neuchâtel le .
En , la presse révèle que les dirigeants du Xamax subventionnaient des associations islamiques.
La licence de Neuchâtel Xamax FC a été retirée avec effet immédiat le par la Swiss Football League (SFL). Xamax ne participe plus à la Super League où il occupait la 4e place en . La SFL justifie cette décision par les retards dans le paiement des salaires de joueurs et par la non-présentation des documents financiers. Elle soupçonne aussi une contrefaçon liée au certificat de la Bank of America présenté par le président, Bulat Chagaev.
Bulat Chagaev libère les joueurs de l’équipe première le . Deux jours plus tard, le club dépose le bilan12. Dans la foulée, la justice neuchâteloise prononce la faillite de Neuchâtel Xamax.
Après cet ouragan qui a dévasté Neuchâtel Xamax au début de l’année 2012, des forces vives se sont réunies pour venir au secours du club. Le mouvement junior a ainsi été sauvé par la Fondation Gilbert Facchinetti et une 1ère équipe a été remise sur pied par un comité de passionnés autour du président Christian Binggeli et de son fils Gregory, vice-président.
A sa création, les dirigeants de ce nouveau club avaient un objectif : faire revivre une 1ère équipe afin que ses fans puissent continuer de vibrer pour elle. Les chiffres d’affluence au stade sont la preuve que cet objectif a été atteint en 6 ans à peine ! Passant de champion de 2e ligue interrégionale en 2013, champion de 1e ligue Classic en 2014, champion de Promotion League en 2015, puis deux fois vice-champion de Challenge League en 2016 et en 2017, c’est en 2018 que les Rouge et Noir retrouvent la Super League. Un record de promotions successives inégalé en Suisse.
Ce succès n’a toutefois été possible qu’avec le soutien et l’engagement de tous. Supporters, clubs de soutien, autorités… tout le monde a contribué à cette réussite et en particulier les partenaires et sponsors. En effet, c’est grâce à eux que la famille Binggeli a pu constituer une équipe compétitive et lui offrir les conditions optimales d’entraînement pour qu’elle atteigne à nouveau l’élite suisse.