Premier tour du championnat sous toit. Il ne s’est pas terminé comme on l’espérait. Ni le dernier match, ni le reflet de ces 18 rencontres en sonnants et trébuchants points ! L’heure sonne de faire un premier bilan, et commençons en interrogeant celui qui se trouve au sommet de la pyramide rouge et noir : le président Sylvio Bernasconi.
- Qu’attendiez-vous de cette première moitié du championnat ?
- J’avais l’impression d’avoir le meilleur Xamax depuis mon accès à la présidence. J’espérais être classé dans les cinq premiers et lutter pour l’Europe, mais…
Son optimisme n’étant pas pris en défaut, il ajoute :
- Mais le championnat n’est pas fini !
- Si c’était à refaire que changeriez-vous ?
- Il y a des choses à changer, c’est certain ! Je donnerais encore plus de mon temps à Xamax.
Il explique :
- J’y installerais même mon bureau pour y vivre en permanence, sentir immédiatement les choses qui ne vont pas dans le bon sens. Et bien sûr les corriger sans tarder ! Arrêter de les subir !
Direction : 5e place
Poursuivons !
- N’avez-vous pas été un peu injuste avec Aeby en ne lui laissant pas plus de temps pour tenter de s’affirmer ?
- Je ne suis pas là pour critiquer le travail de Monsieur Aeby. Il a disposé d’assez de temps pour préparer l’équipe, mais sans succès : 6 matches et 4 points, c’est une catastrophe !
Braquons les projecteurs vers l’avenir !
- Comment entrevoyez-vous la deuxième partie de ce championnat ?
- Je vais continuer de croire en cette équipe, et je suis persuadé que nous allons remonter en direction de la 5ème place.
Regardons encore plus loin :
- Surtout après les nombreux témoignages d’amitié et de soutien qui vous ont été adressés, vous n’allez quand même pas quitter la présidence ?
- La patience n’est pas ma première qualité ! Voilà six ans que je galère comme président, c’en est trop !
- Alors ?
- Alors c’est le moment de passer le témoin à une autre équipe dirigeante, laquelle, avec d’autres méthodes, d’autres motivations, apportera un « plus » à Xamax.
Le solide demi
Portons un regard sur l’équipe !
- Ne croyez-vous pas que, comme durant de ce qu’on appelait la belle époque, il faudrait à l’équipe un solide demi, un joueur expérimenté, d’une trentaine d’années (et il y en a toujours eu dans le championnat d’Allemagne par exemple), qui serait le patron, qui mettrait avec autorité et efficacité de l’ordre dans la partie centrale du terrain, là où se construit le jeu ?
- Le solide demi, nous l’avons en la personne de Gelabert. Malheureusement pour nous, il s’est blessé après trois journées.
- Nombre de supporters estiment qu’il est indispensable de travailler sur la durée, de former un projet permettant de progresser sans hâte mais sûrement. Être moins ambitieux… dans l’immédiat, mais avancer en assurant chaque étape, et aussi et surtout en recrutant dans la région. Bref, une fois « les meubles » de cette saison sauvés, y aller pas à pas, car, dit-on, pas à pas on peut aller loin ?
Le 15 mars 2011
Le président sourit :
- Beaucoup de gens me disent comment il faut faire. A la fin, ça devient agaçant. Le 15 mars 2011, à 19h00, il y aura une Assemblée générale extraordinaire pour l’élection du nouveau Conseil d’administration.
Il synthétise :
- Que toutes les personnes qui pensent faire mieux que moi se présentent avec leurs projets ! C’est ouvert à toutes et à tous. Et le meilleur gagnera !
- Et parmi ces personnes y aura-t-il Sylvio Bernasconi ?
Porte close ! Insister c’est se heurter à un mur, de surcroît en béton armé !
Ende, Punkt, Schluss !
Merci quand même, et joyeux Noël Monsieur le Président !
Val.