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27.04.18
Trois questions à Janick Kamber

Janick Kamber a été Champion du Monde avec les M17 de l’équipe nationale au Nigéria. C’était en 2009. Aujourd’hui, avec Neuchâtel Xamax FCS, il célèbre un deuxième titre majeur. Rencontre mardi après-midi, au « lendemain de la veille ». Janick est arrivé à la Maladière avec le sourire du vainqueur fatigué…

Janick, remis de la soirée ?

Oui. On a fini vers 3h30 du matin au Lobby. J’ai dormi dans les vestiaires, de même qu’un de mes co-équipiers. C’était plus prudent. En début de matinée, je suis rentré à la maison pour me « retaper » et j’avais un rendez-vous pour le travail avant de revenir à l’entraînement en milieu d’après-midi. C’est une longue journée, oui (rires).

Champion du Monde avec le M17 de la Nati en 2009. Aujourd’hui, promu en Super League avec Xamax. Quel titre est le plus intense ?

C’est très différent. Au Nigéria, on a vécu les trois semaines de tournoi en huis-clos. On était loin de tout. On jouait dans des stades combles de 60’000 personnes, mais il n’y avait pas un Suisse. En plus, on a battu le Nigéria en finale (1-0). On a quitté le stade sous escorte policière et militaire. On a fêté à l’hôtel, mais juste entre nous. Et puis, on avait moins de 17 ans. Pour la plupart d’entre nous, ce titre est aussi synonyme de première bière (rires).

Lundi soir, c’était une communion. Avec le public, avec le staff, avec tous les gens qui aiment Xamax. C’était sublime de fêter la victoire comme ça. Et le mélange avec tous les fans, ça rend la chose encore plus belle.

Il ne faut pas oublier que c’est très rare pour un joueur de remporter un si beau titre. Tout le monde n’accède pas à la Super League, surtout après une reconstruction de club aussi courte. Nous sommes une minorité privilégiée. C’est aussi ça qui donne une telle puissance à notre promotion. C’est vraiment exceptionnel.

L’année 2018 restera donc inoubliable…

Oui, ce d’autant plus que je me marie cette année (rires).

Sur un plan footballistique, il me reste un match à jouer en tant que titulaire pour que je reste Xamaxien. C’est vraiment mon souhait. Ça ferait de l’année 2018 une année incroyable.