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24.10.25
Xamax enchaine une seconde victoire d’affilée

Neuchâtel Xamax – FC Wil : 2-1 (2-1)

Prochain match
À venir
Pas de match planifié pour le moment.

En ce vendredi 24 octobre, tout semblait favorable à Neuchâtel Xamax, quatrième du championnat, pour se rapprocher encore un peu plus de son objectif des 30 points avant la trêve hivernale — un cap désormais affiché par le coach Anthony Braizat dans les médias. D’abord, parce que l’adversaire du jour, Rapperswil-Jona, avait été défait 3 buts à 1 sur sa pelouse lors du premier affrontement entre les deux équipes, face à des Neuchâtelois très inspirés ce soir-là. Ensuite, parce que le collectif rouge et noir se présentait à domicile presque au complet : seule l’absence d’Altin Azemi, retenu en sélection nationale, était à signaler. À l’inverse, Diogo Carraco faisait son retour après blessure. C’est Sébastien Fontbonne, habituellement adjoint d’Anthony Braizat, qui prenait exceptionnellement la tête du groupe, composé d’Edin Omeragić dans les buts ; de Mickaël Facchinetti, Léon Bergsma, Yoan Epitaux et Léo Seydoux en défense ; d’Eris Abedini et Romain Bayard au milieu ; de Noah Streit et Salim Ben Seghir sur les ailes ; et enfin de Fabio Saiz et Shkelqim Demhasaj en attaque.

Il ne fallait pas quatre minutes aux Xamaxiens pour se mettre en action. Le meilleur joueur du week-end précédent, Noah Streit, déboulait sur le côté droit avant d’adresser un centre précis dans la surface à destination de Shkelqim Demhasaj. Le numéro 9 se retrouvait seul face à Alan Omerovic, le portier zurichois. Duel remporté par l’attaquant d’une frappe à bout portant (1-0, 4’).

Le scénario idéal pour lancer la rencontre. Et les locaux enchaînaient. Très en jambes, Streit poursuivait son festival sur la droite : crochet intérieur pour éliminer un défenseur, puis tir enchaîné à l’entrée de la surface — malheureusement trop peu appuyé (13’). Un peu plus tard, Salim Ben Seghir combinait avec Léo Seydoux sur le flanc opposé. Le latéral entrait dans les 16,5 mètres et décochait un missile que Omerovic repoussait des deux poings (21’). Peu à peu, les Blancs entraient dans la partie, mais les Rouge et Noir restaient les plus dangereux. On retrouvait encore Noah Streit, intenable sur son aile. L’ailier éliminait son vis-à-vis dans la surface avant de servir en retrait Léo Seydoux, dont la frappe s’envolait au-dessus du but (33’). Le promu tentait de repartir depuis sa défense. Mais une passe en retrait de Junior Ambassa vers Adonis Ajeti était interceptée par Demhasaj. Du « déjà vu » pour le renard des surfaces qui, comme face à Carouge, flairait le bon coup et se présentait seul face à Omerovic. Frappe croisée, imparable pour le dernier rempart zurichois (2-0, 37’).

Les Neuchâtelois faisaient le break au moment le plus opportun. Du moins, le croyait-on. Car juste avant la pause, l’attaquant Josué Schmidt, bien lancé par Yannis Ryter, pénétrait dans la surface et fusillait Edin Omeragić à bout portant (2-1, 43’). De quoi semer un léger doute dans les esprits xamaxiens, même si les hommes de Fontbonne regagnaient le vestiaire avec une longueur d’avance.

À la reprise, les visiteurs se montraient immédiatement très agressifs — mais s’exposaient en conséquence. Facchinetti effectuait une longue touche dans la course de Demhasaj. Son centre, manqué par Streit, était repris par Seydoux, dont la tentative était repoussée in extremis par un défenseur en corner (53’). L’action suivante profitait aux Zurichois : le coup franc de Ryter, à l’orée du rectangle rouge et noir, frôlait la transversale d’Omeragić (56’). De quoi rappeler aux Neuchâtelois qu’ils n’étaient pas encore à l’abri. Alors, comme souvent depuis le début de la rencontre, le danger venait du flanc droit. Passe lumineuse de Seydoux dans la profondeur pour Streit : la flèche rouge et noire effaçait Ajeti d’un crochet digne des plus grandes pelouses européennes avant de choisir de défier Omerovic, malgré la présence de Demhasaj, esseulé aux 5,5 mètres. Le gardien sortait en urgence absolue et repoussait miraculeusement cette nouvelle tentative (60’).

À force de courir après le score, les hommes de David Sesa commençaient à s’essouffler. Les espaces s’ouvraient, et Seydoux, encore lui, envoyait un nouveau centre dans la boîte. Fabio Saiz s’élevait plus haut que tout le monde, mais sa tête s’écrasait sur la barre transversale (81’). Les Neuchâtelois restaient sereins malgré les dernières offensives adverses et validaient, avec la manière, une victoire méritée et trois points précieux au coup de sifflet final.