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11.01.22
Interview de notre responsable des buvettes et bars

Christian Sydler : « Le point d’honneur que je me donne, c’est d’améliorer la fluidité des buvettes »

Grand supporter de Xamax depuis de nombreuses années et fort d’une longue expérience dans l’événementiel, Christian Sydler est devenu responsable des buvettes du club cette saison. Dans un entretien, il nous fait partager son rôle indispensable dans la convivialité du stade les jours de match.

 

Comment êtes-vous devenu responsable des buvettes ?

Ayant toujours un œil critique sur les buvettes, j’en ai fait part à plusieurs membres du conseil d’administration dont le président Jeff Collet. C’est là qu’il m’a lancé l’idée de m’y intéresser un peu plus en profondeur en devenant responsable.

 

Est-ce que c’est une façon de vivre sa passion Xamax au plus près du club ?

Oui c’est un point positif. Je me suis rapproché de l’équipe dirigeante du club, des collègues de l’administration. C’est une expérience vraiment très intéressante et enrichissante.

 

Quel est votre rôle en tant que responsable des buvettes ?

Je m’occupe de toute l’administration, la logistique et les commandes. De plus, je collabore beaucoup avec deux collègues qui s’occupent, eux, plus précisément des bénévoles et des caisses.

 

Est-ce qu’il y a beaucoup de travail durant la semaine avant le match ?

Il faut compter un gros jour de travail minimum.

 

Comment se compose votre équipe le jour du match ?

En plus de moi-même et de mes deux autres collègues, nous avons 35-40 bénévoles qui sont mobilisés le jour du match pour s’occuper des huit buvettes du stade.

 

Quelle est une journée-type le jour du match ?

La journée-type, c’est plutôt deux-trois jours avant où on reçoit toute la marchandise des fournisseurs. Avec un ou deux bénévoles, on remplit les buvettes. On gère toutes les commandes. Le jour du match, ce sont des détails : l’ouverture des buvettes, le contrôle de la mise en place à gauche à droite etc… Ensuite je garde un œil durant tout le match au cas où il y aurait un problème.

 

Est-ce que c’est facile d’anticiper les stocks selon les affluences ?

C’est assez compliqué cette année du fait de la pandémie avec deux ans sans public. Mais j’ai des documents d’autres saisons qui font que je peux prévoir par rapport au nombre de spectateurs.

 

Est-ce que vous pouvez quand même profiter du match ?

J’améliore ma présence durant le match. Au début de saison, c’était plutôt cinq minutes. Petit à petit, j’arrive un peu plus avec l’expérience.

 

Quel est votre contact avec les supporters ? Est-ce qu’il y a des habitués avec qui vous partagez un peu plus pendant le match ?

Les habitués, ce sont des gens comme moi quand j’étais de l’autre côté de la barrière. Il y a toujours des critiques sur les files d’attente pour acheter à boire ou à manger. C’est pareil dans tous les stades. Il faudrait tripler les buvettes si on veut réduire ce temps d’attente. Évidemment on partage aussi sur le match. J’ai des bons contacts avec le public. Ça fait quand même 40 ans que je viens au match à la Maladière en tant que supporter et membre d’un club de soutien. On crée des liens.

 

Avez-vous encore des projets pour améliorer les buvettes ?

Le point d’honneur que je me donne, c’est d’améliorer la fluidité. On a augmenté le nombre de points de vente. Par exemple, nous avons créé des « beer stations » où on ne vend que de la bière et un autre point de vente où on ne fait que des hot-dogs et des snacks. On veut aussi augmenter la qualité des grillades et du service. Nous pouvons toujours faire mieux.

 

S’il y a de la qualité, cela donne aussi envie aux supporters de venir au stade ?

Bien sûr. Les gens prennent l’habitude de venir manger avant, de rester plus longtemps après le match. Le club a la chance d’avoir des bénévoles fantastiques et motivés. On ne peut qu’aller vers du positif et du meilleur.

 

Est-ce que vous regardez ce qui se fait dans les autres stades pour reprendre les bonnes idées ?

Cette année, j’ai la chance de me déplacer à l’extérieur et d’avoir l’expérience de buvettes d’autres stades. Je prends tout ce qui est bon ailleurs.

 

Y a-t-il une différence si Xamax perd ou gagne ?

La différence, on la voit à la fin du match. Quand on perd, le stade se vide en trente minutes. Quand on gagne, je reçois des remarques qu’on n’a pas laissé les buvettes ouvertes assez longtemps… (rires)

 

Un match de Xamax ou une période qui vous a le plus marqué en tant que supporter ?

Les années 80 avec la Coupe d’Europe sans aucun doute. Le Real Madrid et d’autres grandes équipes européennes ont foulé la pelouse de la Maladière. C’était fantastique avec des stades pleins. Ces grandes années de Xamax sont inoubliables.