Neuchâtel Xamax – FC Vaduz : 0-0 (0-0)
Ne pas céder à la panique, même si la situation semble compliquée, tel était le message martelé par Christophe Moulin, directeur du football de Xamax, au moment de répondre à des journalistes cette semaine. Car oui, Neuchâtel a manqué son début d’année 2025. Et oui, l’avance engrangée sur le bas de tableau, en première partie de saison, s’est considérablement réduite, au point de menacer sérieusement l’équipe en cas de nouvel échec. Mais, ce groupe travaille dur quotidiennement et espérait le montrer face au 4ème du classement de Challenge League.
En formation 4-3-3, nos Rouge et Noir enregistraient le renfort sur le terrain de la nouvelle recrue Niklas Gunnarson et un invité surprise se glissait dans le onze de départ, en la présence du jeune Elmedin Schaller. En revanche, l’habituel capitaine, Yoan Epitaux, était absent de la feuille de match pour cause de blessure.
D’entrée, les Xamaxiens se mettaient en action, avec un pressing très haut pour gêner leur adversaire. Mais la première occasion franche était à mettre au crédit des joueurs de Vaduz. À la huitième minute, le milieu offensif Fabrizio Cavegn se retrouvait lancé en profondeur, en un contre un face à Mickaël Facchinetti, et choisissait de frapper. Un tire fort heureusement capté par Edin Omeragić.
Les bleus s’enhardissaient et se procuraient une nouvelle occasion dangereuse un quart d’heure plus tard. Sur le côté droit, l’attaquant Kaio Eduardo combinait avec son numéro 11, Danilo Del Toro. Ce dernier tentait d’ajuster Omeragić depuis l’entrée des 16,5 mètres mais le portier boxait le cuir hors des cages.
Cinq minutes avant la pause, Xamax obtenait un bon coup franc à l’entrée de la surface. Salim Ben Seghir se chargeait de le tirer mais le mur renvoyait cette bonne opportunité. Un réveil, certes tardif, mais qui permettait aux locaux de terminer la première période sur un meilleur rythme.
Au retour des vestiaires, les neuchâtelois se montraient plus volontaires. Anthony Braizat faisait alors rentrer Hussain Touati, Giovani Bamba et Euclides Cabral (57’). La dynamique semblait dès lors changer de camp.
Contenant les assauts de son adversaire, le collectif rouge et noir prenait l’ascendant psychologique et se mettait même à rêver d’un but sur un corner venu de la droite. Gunnarsson sautait plus haut que tout le monde, mais sa tête passait au-dessus des cages de Vaduz (76’). Quelques instants plus tard, Touati s’infiltrait dans la défense adverse, sur le côté gauche, mais son shoot n’était pas non plus assez précis (78’).
Résolument plus offensif, Neuchâtel obtenait un bon coup franc à la 85e minute. Touati prenait ses responsabilités… et était à deux doigts de faire vibrer le stade, tant le ballon frôlait le montant de Léon Schaffran.
Vaduz essayait d’équilibrer les choses en fin de partie mais l’essentiel était préservé pour Neuchâtel avec le match nul: l’inviolabilité d’un but trop souvent malmené ces derniers temps. Et ce soir, c’est bien cela le plus important.
